La transparence du verre, chez GODAT, n’est pas seulement un médium, c’est un langage. Elle permet une double lecture de ses œuvres, où la lumière devient un acteur clé, révélant ou dissimulant des éléments narratifs.
Cette interaction entre la lumière et le verre crée un dialogue entre l’œuvre et son spectateur, une conversation silencieuse mais éloquente sur la nature de la réalité et de l’illusion.
L’exposition à la galerie Decorde est une expérience immersive où l’on est invité à pénétrer dans un espace où la frontière entre le monde éclairé et celui plongé dans l’ombre est constamment redéfinie.
La technique de peinture sous verre rétroéclairée de GODAT n’est pas une simple méthode ; c’est une exploration de la façon dont la lumière peut altérer la perception et évoquer des émotions.
Les armes et l’amour, thèmes assumés, dans son travail et cette série, ne sont pas de simples motifs. Ils sont le contraste de son discours artistique, représentant la lutte et la passion, la destruction et la création.
L’œil, souvent présent, n’est pas qu’un élément visuel ; il est le symbole de la vision de l’artiste, de son invitation à voir au-delà des apparences. L’évocation de la nature est également omniprésente, utilisant ce prétexte comme symbole de lutte et d’engagement. Oliviers, fleurs d’immortelle, châtaignés, chênes liège, maquis, balbuzards, poissons et autres rênes rouge endémiques rappellent au combat…
L’art de GODAT est une célébration de la transparence et de la lumière, de la vie et de la mort. Une exploration de la dualité entre ce qui est vu et ce qui est caché.
C’est une invitation à regarder sous la surface, par-dessus la montagne, à découvrir la matière qui s’illumine et prend vie sous nos yeux.